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Le développement des arbres révélé par le dessin

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À l`ère de l'informatique, qui aurait cru que le dessin allait contribuer à jeter les bases d'une meilleure compréhension et d'une meilleure gestion du développement des arbres ?

Dans les années 1970, une importante découverte a été réalisée en forêt tropicale, là où l'on trouve la plus grande diversité d’arbres. Trois botanistes, Francis Hallé, Roelof Oldeman et Barry Tomlinson, ont décrit dans un livre abondamment illustré 23 modèles architecturaux, autant de façons pour un arbre de se construire. Depuis, il s’est avéré que toutes les plantes du monde, des herbes aux arbres, poussent selon l’un ou l’autre de ces modèles, maintenant dénombrés à 22 depuis la révision de Hallé en 2004. Décidément, les plantes nepoussent pas n’importe comment ! Les modèles architecturaux révèlent qu’une partie du développement de l’arbre est codée génétiquement et résulte de son mode de croissance, de ramification et de différenciation des axes, entre autres.

Intéressés par cette découverte, des biologistes et des forestiers du Québec ont tenté de reconnaître les modèles architecturaux chez les arbres de nos forêts, mais avec peu de succès. Et pour cause. Dans les années 1990 et 2000, mes recherches ont révélé que plusieurs de nos arbres ne se développent pas selon un seul modèle, mais selon plusieurs modèles emboîtés. Des 22 modèles architecturaux, seulement sept ont été observés à ce jour chez les arbres des régions tempérées. La juxtaposition
de ces modèles leur donne une grande plasticité de forme et une
grande capacité d’adaptation aux variations du climat.

Cette découverte rend possible la reconnaissance de la séquence complète de développement caractérisant chaque espèce d’arbre des régions tempérées. Elle permet de distinguer dans la structure de l’arbre, avec plus de finesse qu’auparavant, ce qui est codé génétiquement de ce qui est soumis aux conditions de l’environnement.

Lire l’article complet : Arbres_Dessin_JUIN2012.pdf

Un texte de Jeanne Millet, tiré de la revue Quatre-Temps, Volume. 36, numéro 2.


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